Accord de Pêche Mauritanie /Sénégal : du poisson d’avril dans les filets des pêcheurs sénégalais
En effet, si l’on se fie aux sources proches du dossier, l’affaire est loin de connaitre son épilogue car les autorités mauritaniennes ont encore une fois imposé une nouvelle condition à savoir extrader des opposants mauritaniens en sol sénégalais.
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Chose qui risque encore une fois de réveiller les démons de la division qui jusqu’ici ont été enterrés par les deux chefs d’États mauritanien et sénégalais, qui ont montré une réelle détermination à se concerter mutuellement. Programmés, le 31 mars puis en début avril et enfin à la mi-avril, les accords de Pêche sont toujours dans l’impasse. Aujourd’hui bon nombre d’observateurs s’interrogent sur la suite de ce feuilleton qui n’a que trop duré.
Ajouter à cet imbroglio, les pêcheurs de la langue de barbarie (Saint-Louis), ont plusieurs fois montré leur désaccord face au débarquement de leurs produits à N’Diago, localité située à 14 kilomètres de cette ville. Raisons suffisantes, par soutenir que le consensus de Nouakchott (9 février dernier) notamment en ce qui concerne la convention de Pêche s’est fait sous de mauvais auspices. Selon des sources discrétionnaires, le retard de la signature est dû à une nouvelle exigence du président, mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz qui réclament la tête de certains activistes mauritaniens (artistes, journalistes, opposants ) basés à Dakar. Un chantage qui risque de prendre en otage le peuple mauritanien et sénégalais, souffrant du mouvement d’humeur des autorités des deux pays. ...
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Adrien DIOUF - Dir. Agence UMOA-Titres
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